2 parents sur 5 ont déjà été anxieux ou déprimés

Selon un sondage, deux parents sur cinq auraient déjà connu des épisodes d’anxiété et de dépression. La plupart d’entre eux compterait sur le soutien de leurs proches plutôt que des professionnels de santé.

2 parents sur 5 ont déjà été anxieux ou déprimés
© Alliance

L’anxiété et la dépression concerneraient deux parents sur cinq. C’est ce que révèle un sondage britannique de l’Institut YouGov mené auprès de 2 000 jeunes mères et pères pour le Royal College of Nursing (RCN) et relayé par le journal The Guardian.

Du soutien grâce au partenaire et/ou aux proches. Il apparaît ainsi que ce sont 41% des parents (53% des mères et 27% des pères) qui ont déjà dû faire face à de l’anxiété ou à une dépression durant la grossesse ou après la naissance de leur premier enfant. Mais le plus inquiétant c’est que ce sont seulement 46% des personnes interrogées qui se sont rendues chez des professionnels de santé pour être épaulées. La majorité des individus ont en effet plutôt compté sur leur partenaire ou leurs proches pour trouver du soutien. Un quart de ceux qui n’ont pas cherché d’aide auprès des professionnels de santé le justifient par le fait qu’ils ont peur d’être jugés. Ils sont par ailleurs 11% à avoir assuré ne pas savoir qu’un tel soutien existait.

Mieux informer les professionnels de santé. Ces résultats dévoilent la stigmatisation continue autour des problèmes mentaux, selon le RCN. Carmel Bagness, responsable de la santé des femmes au RCN, a déclaré que "trop de parents craignent que le fait de passer par une dépression ou d’être anxieux fasse d’eux des parents inaptes. Il s’agit d’une hypothèse très préjudiciable qui met des vies en danger et qui les empêche d’obtenir le soutien qu’ils méritent". Celle-ci affirme par ailleurs qu’il est nécessaire d’informer les professionnels de santé de l’importance des problèmes mentaux chez les nouveaux parents. Les employeurs doivent eux aussi en être avisés et "proposer des formations à toute leur équipe pour s’assurer que chacun sache comment aborder le sujet avec les parents, et les encourager à en parler plus librement".

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