10 phrases que les femmes enceintes ne veulent plus entendre

Elles partent souvent d'une bonne intention, parfois d'une inattention... Mais ces phrases prononcées pendant votre grossesse, vous les entendez 20 fois par mois, et vous n'en pouvez plus. Echantillon.

10 phrases que les femmes enceintes ne veulent plus entendre
© Photocreo Bednarek

Quand on est enceinte, on a toujours le droit aux mêmes phrases. Tout le monde les dit. De votre mère à votre boulangère. Vous les avez même, sûrement, dites un jour. Et maintenant vous vous en mordez les doigts, car c'est agaçant, et vous vous en rendez bien compte. Elles peuvent partir d'une bonne intention, d'une inattention... Mais vous les entendez 20 fois par mois, et vous n'en pouvez plus. Le prochain qui vous demande si "ça va" risque de le regretter.

 Vous êtes contents ?
On a beau chercher, on a du mal à trouver quelqu'un qui pourrait honnêtement répondre non. Même s'il le pense. C'est le genre de choses qu'il n'est pas de très bon ton d'avouer. Ou, tout du moins, pas dans une conversation badine. Alors, la réponse sera, dans la plupart des cas, oui. Et si la personne a un doute, elle ne le demande pas. Emballé, c'est pesé. On ne veut plus l'entendre.

 Ça va ?
Une fois, deux fois, trois fois, ça passe. Mais quand on passe la journée à nous demander comment on va, on commence à ne plus savoir quoi répondre. On le dira une seule fois et que cela fasse office de principe : on est enceinte, pas malade. (Mais merci quand même de vous en inquiéter, parce qu'on aime bien qu'on prenne soin de nous).

 C'est quoi ?

"C'est quoi ?" est une façon de demander le sexe du bébé qui a le don de nous horripiler. Comme si notre précieuse chair était une vulgaire chose. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Notre enfant n'est ni un "c'est", ni un "quoi". En général, c'est à ce moment que l'on doit sortir notre plus belle répartie, faire preuve d'imagination et toujours surprendre. Avec bonne humeur toujours, bien entendu. On doute que cela partait (réellement) d'une mauvaise intention.

 Profites-en. Tu apprendras la vie quand il sera né.
On n'est pas censé voir la naissance de notre bout-de-chou comme la plus merveilleuse chose qui nous arrive ? Bien sûr, on a conscience que l'on va devoir se faire au rythme de ce petit être au début, que notre vie sera centrée sur lui, que l'on aura une liberté toute restreinte les premiers temps... Mais ne peut-on pas rester bercés par nos illusions encore un peu (rien qu'un peu) ou annuler la commande ?

 Ça ne se voit pas.
Alors que l'on en est à 5 mois, que l'on galère à prendre le moindre petit kilo, cette phrase tombe comme un couperet. Non, on ne sous alimente pas notre futur petit. S'en suivent alors les recommandations de tout bord. Tu devrais manger ci, faire ça... La morphologie initiale n'est plus prise en compte. On est enceinte, ils veulent le voir (nous aussi un peu) et c'est ça qui nous contrarie.

 Tu as pris combien de kilos ?
À l'inverse, si notre corps juge bon de TOUT stocker, on nous assène les risques de prendre trop de poids, d'avoir du diabète ou encore des varices. On nous accuse de profiter de la grossesse pour nous empiffrer (et quand bien même !). On nous dit que l'on va mettre deux ans à perdre tous ces kilos, que l'on peut dire au revoir à notre ancien corps... Cette dictature du poids, même enceinte, est très dangereuse et peut conduire à la Mummyrexie, courante chez les stars. Tant que tout est contrôlé par le médecin et que, lui, ne s'alarme pas, tout le monde peut dire ce qu'il veut et nous, on peut se resservir des lasagnes.

 La prochaine fois qu'on se verra, vous serez trois !
A un mois de la date fatidique, tout le monde (y compris nous) n'attend qu'une chose : que le divin enfant pointe le bout de son nez. Enfin. Sauf, que, comme son père, cet enfant a l'air décidé à (toujours) être en retard. Donc, pendant ce temps, dès qu'on dit au revoir à quelqu'un, il nous répond "La prochaine fois, ce sera à la maternité". Sauf que non, vous l'avez revu trois ou quatre fois depuis la première fois que cette jolie phrase a été prononcée. Et ça devient lassant. Répétitif et lassant. Un peu comme "Noyeux Joël". On l'a trop entendu. On l'a trop attendu.

 Tu ne devrais pas manger de saumon.
Ce qui est bien quand on est enceinte, c'est que l'on découvre qu'il y a de nombreux apprentis diététiciens dans notre entourage. Les conseils pleuvent. "Peut-on s'immuniser contre la toxo" ? "A mon époque, on mangeait de tout et il n'y avait pas de problème". "Tu peux manger du foie-gras si tu le mets au congélateur 20 minutes avant". On s'est renseigné sur ce que l'on pouvait manger ou non, merci. Il y a des livres, des articles, des VRAIS médecins.

 Pas trop peur de l'accouchement ?
Que la réponse soit positive ou négative, cette question est fourbe. Elle sous-entend "Tu devrais !". Si on était relativement sereine avant, après 13 fois, on l'est un peu moins. On se dit que ce n'est pas normal de ne pas stresser, donc on stresse. Ou comment monter une mayonnaise à partir de rien. Et, de fait, si l'idée d'accoucher avait déjà tendance à nous angoisser, cette question a pour effet de nous confirmer que l'on a raison d'avoir des craintes. Zéro bénéfice.

 Il bouge ?

Si la question était posée seule, pas de problème, mais elle est souvent suivie d'un "Je peux toucher ?" qui devient affreusement gênant. On n'a pas forcément envie que l'ami d'un ami se mette à nous peloter sous prétexte d'un gros ventre. De plus, la zone étant assez large, les mains se retrouvent facilement trop haut ou trop bas. On oublie tout sentiment de pudeur. On devient un fruit sur les étals du marché, que tout le monde peut tâter. Et ça, on n'aime pas trop.

N'hésitez pas à partager les perles qu'on vous a dites pendant votre grossesse sur le forum. Sourire et solidarité sont au rendez-vous !