Les congés avec les enfants : vous avez dit reposant ?

Les vacances de la Toussaint sont arrivées et moi, je suis partie. Voici le récit de mes congés (enfin si on peut les appeler comme ça).

Ça a commencé par des vacances imposées du 19 octobre au 4 novembre, pour toute la zone A. Et comme Bibou est instituteur, impossible d’y couper. J’avais beau avoir 4 conf call prévues et deux meeting request en attente, Bibou a réservé dans un club familial. M’est avis qu’il voulait avoir le dernier mot (rapport au fait qu’il l’avait pas eu pour la danse classique d’Hugo). Bibou : 1 / Sarah : 1.
Pourtant, des vacances fin octobre, ça me plaisait moyen. Cf : fin octobre, il fait froid et il pleut. Sérieusement, qui a décidé de mettre des vacances à cette période ? Météo France, il ne connait pas ? Cf encore : les congés avec des enfants, c’est loin d’être reposant. Senor Météo n’a pas dû partir souvent avec des bambins. Surtout les miens.

Nous voilà donc dans un club entourés de parents. Eh oui, celui-là même qui propose des activités pour enfants le matin, un restaurant dans le club et une piscine intérieure. Tout pour faciliter la vie des parents (en théorie). Sauf que, pas du tout en fait... Parce que le club enfant ouvre à 8h30 pétantes et qu’il vaut mieux être à l’heure pour avoir de la place. Autrement dit, réveil à 6h30 pour que tout le monde soit prêt à temps. Quant au merveilleux restaurant, le menu enfant nuggets/frites tous les jours, pas vraiment l'idéal... Ils ont dû louper le PNNS.

By the way, ça aurait pu être bien quand-même. Au fond, j’aimais bien faire la crêpe en maillot rouge (façon Alerte à Malibu) et voir Bibou gruger les bambins dans les files pour le "super grand toboggan". Jusqu’à ce que je croise mon N+1 en slip kangourou  à la piscine accompagné de sa femme Arlette et de son bonnet de piscine à fleurs. Et là je suis devenue blanche en deux secondes. Même Michael Jackson aurait été jaloux. Bye bye le look Californien ! Qui a envie de voir des collègues pendant ses vacances ? Qui plus est son patron ! J’aurais voulu rentrer sous terre avec mes mioches braillards, mon mari en caleçon hawaïen et moi en maillot rouge (la Pamelattitude en moins !).
Alors avec mon mari, on a brainstormé pour élaborer une stratégie d’évitement. Réveil à 6h30 toujours, déjeuner à 11h30, dîner à 18h30. Avec ces horaires, difficile de le croiser ! On a troqué nos maillots flashy pour le paréo kaki et le short de camouflage. On s’est faufilé dans tous les groupes de séniors. On a même fait changer notre 4 pièces pour un 3 pièces isolé à l’autre bout de la piscine. Évidemment, nous ne sommes pas retournés à la piscine du club, ni même au tennis ou au cours d’aquagym. On a bougé tous les jours, loin, très loin (sous la pluie, merci Senor Météo). Oui parce qu’on a supposé que N+1 resterait dans un périmètre respectable du club (au sec).
Résultat, chaque jour, nous étions tous épuisés. Bibou a même osé se plaindre de mon patron, qui doit être le seul (selon lui), à fatiguer ses employés même pendant les vacances. C’est sûr que lui, il ne risque pas de croiser Vincent Peillon en slip kangourou à la piscine du club (ou alors, je demande à voir !). Comme dirait le grand poète Calimero : "C’est pô juste". Sarah : 1 / Bibou : 2. Je l'aurais un jour, je l'aurais !