Comment «le métier» de parents évolue-t-il ?
C’est avec l’arrivée du printemps où chacun sait que les parents relâchent leurs principes d’éducation, que nous avons choisi d’alerter sur l’évolution de ces principes...
Parmi les tendances les plus lourdes*, relevons :
1) Le glissement général des valeurs éducatives, auparavant très ancrées sur des principes traditionnels et basiques au sens «respect des autres» (cf la politesse, la propreté/ l’hygiène) et aujourd’hui davantage axées sur l’individualisme (et en particulier l’individu en devenir), via les notions d’autonomie et d’adaptation, qui visent la construction d’un «parfait petit caméléon» ! Car ce qui compte aujourd’hui, c’est bien «mon enfant par rapport aux autres» : comment va t-il se positionner dans la société ?
Une tendance de fond à relier évidemment au climat sociétal actuel (plus que jamais marqué par la compétition et la performance), qui accroît les doutes des parents sur l’avenir de leurs enfants.
2) On remarque l’uniformité de ces valeurs quel que soit l’âge des enfants, ce qui est plutôt rassurant car une fois établis, les principes restent heureusement les mêmes ! En revanche, et plus étonnant, on relève une atténuation, voire la quasi disparition des différences sexuelles ... qui consacrent définitivement l’égalité des sexes ! Car si en 2003 on exigeait encore davantage des filles (sur le plan de la sociabilité, de la diligence, des connaissances...), aujourd’hui on en attend autant des garçons !
3) Il faut souligner enfin et à l’inverse, le renforcement des différences socioculturelles avec, dans le contexte environnement actuel, des parents qui s’angoissent encore plus fortement sur l’avenir social de leurs enfants !
Ceci amène les parents issus de milieux dits «défavorisés» à valoriser toujours plus la réussite et ses supposées composantes, à savoir l’assiduité dans le travail et la maîtrise de soi.
*Étude Partenaires ABC+ Typologie des familles, 2010, auprès de 300 enfants de 6/11 ans et leurs parents
1) Le glissement général des valeurs éducatives, auparavant très ancrées sur des principes traditionnels et basiques au sens «respect des autres» (cf la politesse, la propreté/ l’hygiène) et aujourd’hui davantage axées sur l’individualisme (et en particulier l’individu en devenir), via les notions d’autonomie et d’adaptation, qui visent la construction d’un «parfait petit caméléon» ! Car ce qui compte aujourd’hui, c’est bien «mon enfant par rapport aux autres» : comment va t-il se positionner dans la société ?
Une tendance de fond à relier évidemment au climat sociétal actuel (plus que jamais marqué par la compétition et la performance), qui accroît les doutes des parents sur l’avenir de leurs enfants.
2) On remarque l’uniformité de ces valeurs quel que soit l’âge des enfants, ce qui est plutôt rassurant car une fois établis, les principes restent heureusement les mêmes ! En revanche, et plus étonnant, on relève une atténuation, voire la quasi disparition des différences sexuelles ... qui consacrent définitivement l’égalité des sexes ! Car si en 2003 on exigeait encore davantage des filles (sur le plan de la sociabilité, de la diligence, des connaissances...), aujourd’hui on en attend autant des garçons !3) Il faut souligner enfin et à l’inverse, le renforcement des différences socioculturelles avec, dans le contexte environnement actuel, des parents qui s’angoissent encore plus fortement sur l’avenir social de leurs enfants !
Ceci amène les parents issus de milieux dits «défavorisés» à valoriser toujours plus la réussite et ses supposées composantes, à savoir l’assiduité dans le travail et la maîtrise de soi.
*Étude Partenaires ABC+ Typologie des familles, 2010, auprès de 300 enfants de 6/11 ans et leurs parents