Rythmes scolaires : les maires réfractaires seront condamnés

Le ministre de l'Education a annoncé ce matin, sur France Info, sa volonté de punir les maires qui refuseraient d'appliquer la réforme des rythmes scolaires dans leur ville.

Rythmes scolaires : les maires réfractaires seront condamnés
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Alors que de nombreuses villes ont d'ores et déjà adopté la réforme des rythmes scolaires voulue par le gouvernement, certains maires continuent de freiner des deux pieds.
Ce matin, Benoît Hamon a expliqué au micro de France Info, qu'il sévirait si ces maires réfractaires s'entêtaient dans leur refus : "Un maire qui n'ouvrirait pas le mercredi alors qu'il doit y avoir classe, c'est aussi absurde qu'un maire qui n'ouvrirait pas une école le dimanche alors que c'est un jour de vote. Je vois mal des maires s'entêter dans une posture comme celle-ci. C'est parfaitement illégal, ils seraient condamnés comme tel".
Rappelant que le gouvernement versait une aide financière pour organiser les activités périscolaires dans toutes les communes, le ministre de l'Education a déclaré sur un ton acerbe : "Quand vous avez un maire qui, comme à Valence, dit 'je n'organiserai rien', je demande aux parents d'élèves de lui demander, à lui, ce qu'il fait des 50 euros (par an) que nous donnons pour leurs enfants, s'ils vont au renouvellement des costumes de la police municipale de Valence".
Par ailleurs, Benoît Hamon, conscient aussi des réticences des parents, a indiqué qu'il enverrait une lettre à tous les parents pour leur exposer en détail les effets pédagogiques de la réforme des rythmes scolaires. Elle sera envoyée à partir du 15 juin.