Evaluation des élèves : que font les autres pays ?

A l'occasion de la réforme du système d'évaluation en France menée par le gouvernement, le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) a mené une enquête dans les écoles des autres pays. Existe-t-il des pays où les notes sont interdites ? Comment se passent les examens officiels ? Tour d'horizon.

Les notes sont interdites...

En Finlande, en Suède, au Danemark... notamment à l'école primaire. Pour autant, les élèves sont très encadrés et encouragés à poursuivre leurs efforts. Par exemple chez les Danois, le Cnesco détaille : "le Danemark impose la rédaction d'un Programme individuel de l'élève : l'enseignant y consigne les forces et faiblesses scolaires de l'élève, un bilan de son développement psychologique et social, les objectifs pédagogiques que l'élève doit atteindre ainsi que les moyens et méthodes pédagogiques que lui-même mettra en œuvre pour que l'élève atteigne ces objectifs."

Les notes remplacées par des lettres

A, B, C, D... C'est le système d'évaluation courant dans les pays anglophones notamment. Pour ces pays, "Ce système d'évaluation peut limiter le caractère subjectif de la note chiffrée et tend à harmoniser les évaluations entre les enseignants" analyse le Cnesco.

Toujours des chiffres

Certains pays ont conservé un système de notation avec des chiffres mais les utilisent différemment des enseignants français. Ainsi, en Allemagne, les instituteurs de l'école primaire et du collège utilisent une échelle comprise entre 1 (très bien) et 6 (insuffisant). "Au Danemark, au lycée, l'échelle de notation comprend des notes négatives, de -2 à 12" remarque le Cnesco.

L'avis de l'élève compte

Enfin, initiative originale, "les enseignants irlandais doivent intégrer l'auto-évaluation de leurs élèves dans leurs pratiques évaluatives". Une façon d'inciter les élèves à s'impliquer dans leur réussite.