Kate Middleton s’engage pour la santé mentale des enfants

Rédactrice en chef du Huffington Post Grande-Bretagne le temps d'une journée, Kate Middleton a choisi de s'intéresser à un sujet qui lui tient particulièrement à cœur : les maladies mentales chez l'enfant. Elle a ainsi lancé une nouvelle chronique intitulée Young Minds Matter, qui porte sur "les problématiques et les travaux touchant à la santé mentale des jeunes enfants". La duchesse de Cambridge a ainsi expliqué dans une tribune intitulée Faisons une vraie différence pour toute une génération de jeunes enfants, qu'après son mariage, elle a "commencé à travailler avec des associations qui viennent en aide à ceux qui peuvent être frappés par des problèmes comme l'addiction, les ruptures familiales ou la vulnérabilité des enfants". 

Des préjugés encore trop présents. "Les troubles mentaux étant encore de tels tabous, nombre d'adultes ont souvent trop peur de demander de l'aide pour les enfants dont ils ont la charge", assure la duchesse. Selon les résultats de travaux de recherche publiés par le Huffington Post, un tiers des parents sont inquiets d'être perçus comme une mauvaise mère ou un mauvais père si leur progéniture a un problème de santé mentale. Kate Middleton estime que les préjugés ne doivent pas empêcher les parents de demander de l'aide ajoutant "qu'il n'y a aucune honte dans le fait qu'un jeune enfant ait des difficultés à gérer ses émotions ou à ce qu'il souffre d'une maladie mentale". La femme du prince William affirme par ailleurs qu'il est nécessaire que "les écoles et les structures communautaires jouent pleinement leur rôle pour aider les enfants qui rencontrent des difficultés pas toujours faciles à percevoir".

Des témoignages et des analyses. Si la première tribune a été écrite par Kate Middleton, des articles sur différentes personnes et organisations ont déjà été publiés pour alimenter cette chronique. La duchesse de Cambridge a quant à elle assuré qu'une "femme récemment endeuillée, et qui apprend que la dépression qui a poussé son mari au suicide trouvait son origine dans des difficultés rencontrées lorsqu'il avait dix ans" témoignera. Des chercheurs "qui posent des questions importantes sur la santé mentale des jeunes et qui obtiennent des réponses" interviendront également. Une belle initiative.