Non à l'échec scolaire !

Le 23 septembre a lieu la 8ème édition de la Journée du Refus de l'Echec Scolaire, qui porte cette année sur le thème des alliances éducatives.

Non à l'échec scolaire !
© Fotolia

C'est aujourd'hui que se tient la Journée du Refus de l'Echec Scolaire, destinée à apporter des solutions aux enfants et aux jeunes en fragilité dans leur parcours éducatif. Après avoir abordé la question des inégalités face à la réussite éducative l'an dernier, l'Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV), en partenariat avec une trentaine d'associations, organise cette année sa 8ème édition sur le thème des alliances éducatives. Elle sera parrainée par Eric Debarbieux, ancien délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire et président de l'Observatoire européen de la violence à l’École, ainsi que le chef cuisinier étoilé Thierry Marx. 

Comme l'a précisé la Ministre Najat Vallaud Belkacem, "pour œuvrer à la réussite de tous les élèves, lutter efficacement contre les inégalités ou encore vaincre le décrochage : l’École à elle seule ne peut pas tout, et a besoin de construire des "alliances éducatives" avec ses partenaires (parents, collectivités, associations, monde professionnel)" rappelle l'Afev. Comment faire vivre pleinement ces alliances ? Quels changements sont nécessaires avant d’arriver à une école vraiment ouverte sur ses partenaires et le territoire ? Quels bénéfices pour les élèves ?... Des pistes de réflexions, des initiatives locales et nationales et des animations seront ainsi organisées dans toute la France.

Une enquête "post Charlie"

A l'occasion de cette Journée du Refus de l'Echec Scolaire, une étude menée auprès de 653 élèves scolarisés dans des collèges classés zones d'éducation prioritaire, s'est intéressée à leur ressenti concernant l'école. L'idée étant de les amener à partager leurs sentiments et leur définition de la laïcité et de la citoyenneté. D'après les résultats, si les deux-tiers déclarent s'être sentis "en colère" ou "triste" après les attentats de janvier 2015 à Paris, 13 % des collégiens se disent au contraire avoir été "en colère contre les caricaturistes" et 17 % se sont déclarés "indifférents" aux événements, soit 6 % des élèves qui ne se sentent pas "Charlie". Mais "dire ‘je ne suis pas Charlie'ne veut pas nécessairement dire que l'on approuve les terroristes", explique Nicolas Cadène, rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité au quotidien Le Figaro. "En vérité, ces collégiens n'ont pas compris pourquoi ils devaient soutenir des caricatures dont ils avaient le sentiment qu'elles pouvaient participer de la discrimination dont ils sont eux-mêmes victimes en tant que jeunes issus des banlieues ou de confession musulmane", ajoute-t-il. 

Pour en savoir plus : www.refusechecscolaire.org