Les enseignants perdent foi en leur profession

 68 % des enseignants auraient déjà pensé à changer de métier, 54 % disent avoir été en "situation d'épuisement professionnel", 40 % estiment ne pas être assez soutenus par la hierarchie, 51 % admettent ne pas vouloir que leur enfant suivent cette voie... Ces pourcentages alarmants mettent une fois de plus en lumière le malaise des professeurs.
Ce sondage réalisé sur 501 enseignants du secondaire du 2 au 10 juin, souligne que c'est la remise en cause de l'autorité et les violences subies qui justifient cette baisse d'envie et de motivation. Ainsi, 37 % seraient victime d'insultes (40 % dans le public pour 22 % dans le privé). Une notion qui avait également été révélée en avril dernier avec 49 % des directeurs qui se disaient victimes d'agression de la part des parents d'élèves.  
Des disparités entre les établissements publics et privés sont relevées. Question sécurité, 18 % du corps professoral du public déplorent un manque quand seulement 6% de ceux du privé soulèvent ce problème. 35 % des premiers ne se pensent pas respectés par les parents pour 28 % pour les deuxièmes. Mais c'est au niveau du respect de la part des élèves que l'écart se creuse avec 31 % des enseignants du public qui s'en plaignent contre 14 % dans le privé.