Une iranienne condamnée à mort après des "aveux" télévisés

Un appel est lancé pour empêcher la lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani

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Sakineh Mohammadi-Ashtiani a été condamnée à mort le 11 août © Photo /AFP/Archives

Dix-sept personnalités, dont Milan Kundera, Ségolène Royal, Simone Veil ou encore Juliette Binoche, ont publié dimanche dernier un appel pour sauver Sakineh Mohammadi-Ashtiani, une iranienne condamnée à mort par lapidation le 11 août dernier. Cette femme de 43 ans avait déjà été condamnée en 2006 pour avoir eu une "relation illégale "avec deux hommes après la mort de son mari. Ce sont cependant des aveux télévisés, qui ne sont autres que des déclarations forcées selon ses deux avocats, qui ont conduit la justice iranienne à prononcer sa condamnation à mort. Sakineh Mohammadi-Ashtiani, qui est déjà retenue depuis cinq ans en prison, a en effet reconnu à la télévision d'Etat iranienne avoir été impliquée dans le meurtre de son mari.

La tribune de soutien à cette femme iranienne, publiée dans la revue La règle du jeu de Bernard-Henri Levy et dans le quotidien Libération, demande "le renoncement à tout forme d'exécution, une remise en liberté sans délai et la reconnaissance de son innocence ".  

  La tribune publiée dans La règle du jeu : http://laregledujeu.org