Les marques de luxe quittent l'Argentine

Alors qu'à l'échelle mondiale le luxe se porte bien, en Argentine il va plutôt mal. Depuis quelques années, les marques prestigieuses délaissent le pays aux taxes rédhibitoires.

Armani a ouvert la marche il y a plus de deux ans. Aujourd'hui, c'est au tour de Calvin Klein, Cartier, ou encore Ralph Lauren de mettre la clé sous la porte. L'Argentine est frappée par une désertion des marques de luxe. La cause ? De nouvelles règles drastiques sur l'importation. Pendant de nombreuses années, le pays sud-américain a bénéficié d'avantages qui attiraient la riche clientèle brésilienne à faire du shopping dans ses rues. Mais face à une taxation grandissante, l'avenue Alvear, à Buenos Aires, se vide petit à petit.

Les clients et les marques les plus prestigieuses délaissent cette artère chic, devenue peu attirante, donc peu rentable. Le souci, c'est que cette fâcheuse tendance n'arrange pas ceux qui sont toujours là. Les vendeurs s'en désolent même, comme Cristian de chez Gabriella Capucci : "Ils ferment tous et ce n'est pas bon. Les locaux sont vides !" Ces boutiques inhabitées n'encouragent pas les gens à venir se promener du côté de l'avenue luxueuse. C'est un véritable cercle vicieux auquel les commerçants sont confrontés. Mais pour l'instant ils survivent, en espérant ne pas être les prochains sur la liste.

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"Les marques de luxe quittent l’Argentine"