Interview d'un créateur joaillerie décomplexé "Envol est un succès qui dure depuis 1996"

collier de la collection envol
Collier de la collection Envol © DR

Quel bijou vous a fait connaître ?

Je dirais que c'est la ligne Envol et toutes nos Trilogy en général. Ces dernières sont, à la base, un bon concept marketing. Quant à Envol, c'est un succès qui dure depuis 1996. Aujourd'hui, on a développé de nouveaux bijoux dans cette gamme avec des formes plus carrées, plus années 1970. La collection Ipitonga nous a également apporté une notoriété énorme depuis 4 ans. J'étais dans un salon professionnel à Tokyo lorsque je l'ai créée. Après un séjour au Brésil, où j'ai beaucoup d'attaches familiales, j'ai griffonné une tong sur mon carnet. De retour en France, j'ai proposé l'idée à mes maquettistes qui m'ont dit, textuellement : "Tu as fumé la moquette !". Un an plus tard, j'ai retrouvé ce dessin dans mes affaires et décidé d'essayer quand même. On en a fait une qui a beaucoup plu à nos équipes féminines, dans nos ateliers. Je l'ai ensuite présentée lors d'un salon : succès immédiat ! Il faut dire que c'est un objet universel et extrêmement symbolique, évocateur de plage, de vacances, de soleil...

Ces créations sont à la fois modernes et pleines d'humour. Revendiquez-vous une vision décomplexée de la joaillerie ?

les pendentifs ipitonga
Les pendentifs Ipitonga © DR

Oui ! Lorsque nous avons ouvert notre boutique en propre, rue de la Paix, à Paris, nous avons été les premiers à proposer un bar à bijoux. Cela a été repris par de grandes maisons depuis. Nous revendiquons effectivement une approche plus décontractée, plus conviviale des bijoux. La joaillerie se prend beaucoup trop au sérieux ! Cela doit rester un plaisir avant tout.

Qu'est-ce qui fait le "plus" des créations Jean-Marc Garel selon vous ?

D'abord l'originalité et le style des créations. Puis le fait que nos bijoux soient entièrement faits en France, qu'il respectent une certaine éthique...

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