EXCLU : on a parlé girl power avec les stars de GLOW

Les catcheuses 80s de GLOW reviennent mettre des coups sur Netflix pour une deuxième saison. La série pensée par les créatrices de "Orange is the new black" continue de renvoyer les préjugés sexistes dans les cordes. A Los Angeles, on a rendu visite aux "georgeous ladies" qui font le show. Visite des coulisses et interviews de ces héroïnes sur lesquelles on devrait prendre exemple.

GLOW est une série brillante. Et pas seulement parce qu'il y avait beaucoup de sequins à Los Angeles dans les 80's. Créée par Liz Flahive et Carly Mensch, la série sur les catcheuses entame son deuxième round sur la plateforme de streaming et continue de promouvoir la sororité, les cheveux en choucroute et l'émancipation des femmes. Alors que la place de ces dernières dans le divertissement est remise en question depuis MeToo, la série de Netflix explose tous les a priori macho.

Chez les Georgous Laides Of Glow (GLOW, donc), on rit des réflexions déplacées du coach Sam parce que les vraies cheffes, ce sont les 14 nanas qui bravent le ring en justaucorps pour se dépasser... et reprendre le pouvoir de leur vie. Si la saison 1 se focalisait sur une bande de comédiennes looseuses reconverties en lutteuses pour un émission, la saison 2 disponible depuis le 29 juin les montre pendant le tournage de leur show. "C'est intéressant de s'interroger sur ce que représentent des femmes qui font des trucs d'hommes", avancent les showrunneuses dans les studios où la série prend vie.

Fortes et uniques

A l'est de Hollywood, les figurants aux looks totalement fous déambulent dans de grands hangars où le crew s'affaire. On croise quelques-unes des actrices principales devant des roulottes, over-maquillées, sapées de tulle et de rose. C'est le jour de mise en boîte de la scène finale et tout le monde est épuisé. Il faut dire que les comédiennes font leur propres cascades, qu'elles doivent tourner plusieurs dizaines de fois. Un job éreintant, mais qui les transporte toutes au septième ciel. D'une même voix, elles nous confient en quoi la série a changé leur vie. "Ce show montre des femmes de toutes les tailles, avec des silhouettes et des âges différents. Ces catcheuses bossaient avec ce qu'elles avaient, comme nous. Qui peut faire ce mouvement et pas d'autre ? On prend en considération nos corps uniques", explique Alison Brie, la star du programme.

La solidarité féminine avant tout

Comme elle le dit, chacune est unique à l'image de leur personnage. Si dans GLOW elles sont Américaines, Indiennes ou Anglaises, petites, grandes, grosses, rousses, musulmanes, femme-loup... à la ville, elles viennent toutes d'horizons différents. Certaines sont déjà célèbres, comme l'actrice de Mad Men ou Kate Nash (connue en tant que chanteuse), d'autres des novices, certaines sont catcheuses professionnelles, d'autres ne savaient pas à quoi ressemblait un ring il y a quelques mois. Mais toutes se sont émancipées, en plus d'avoir trouvé de véritables amies. "La solidarité féminine, c'est le message du show, continue Alison Brie. On l'a vu avec le MeToo et Time's Up, quand les femmes se rassemblent c'est puissant. On pense qu'on est en compétition ? GLOW est l'environnement le plus encourageant que j'ai jamais connu et il n'y a que des femmes !"  Des femmes prêtes à en découdre pour mieux s'affirmer. Go girls !

GLOW, saison 2. Dès le 29 juin sur Netflix.