Despot Housewives : les impératrices rouges, premières dames de sang

Qu'elles aient été dans la lumière en faisant de la politique ou qu'elles soient des idéologues de l'ombre, certaines femmes de dictateurs ont voué un culte au marxisme et ont guidé leur mari dans cette voie. Le deuxième épisode de "Despot Housewives" lève le voile sur ces épouses d'autocrates qui n'ont pas hésité à organiser des massacres au nom du communisme.

Despot Housewives : les impératrices rouges, premières dames de sang
© SIPA

Elles ont été rebaptisées "L'araignée noire" (Nexhmije Hoxha, Albanie), la "Dame de sang" (Simone Gbagbo, Côte d'Ivoire), ou encore la "Sorcière violette" (Margot Honecker, RDA). Des sobriquets qui en disent long sur l'image qu'elles ont véhiculée auprès de l'opinion publique. Dans le deuxième épisode de la série documentaire Despot Housewives, Joël Soler dresse les portraits de ces Premières dames qui, loin des strass et des paillettes, ont officié au côté de leur époux afin d'asseoir leur idéologie communiste.
Le réalisateur utilise en guise de fil rouge sa rencontre avec la veuve du dernier dictateur d'Albanie, Nexhmije Hoxha, alors âgée de 90 ans. Une vieille dame qui ne paie pas de mine, mais qui aurait orchestré la propagande du régime communiste stalinien dans son pays, ainsi que des crimes et des arrestations, lorsque la santé de son mari déclinait. Un destin qui n'est pas sans rappeler celui de Jiang Qing, la dernière épouse de Mao Zedong et numéro 2 du régime, connue pour sa cruauté sans faille envers ceux qu'elle considérait comme des ennemis : elle est reponsable de la mort de pas moins de 3 millions de Chinois. Despot Housewives - Les impératrices rouges dresse le portrait de toutes ces femmes d'autocrates, sans oublier ceux de Mira Milosevic (Serbie) et d'Elena Ceaușescu (Roumanie).

Despot Housewives - Les impératrices rouges, à découvrir sur France Ô à 21h40, le 10 février 2016.

Nexhmije Hoxha © TERPINI/SIPA