Otzeki : "On a créé toutes nos chansons en une semaine"

Otzeki, le duo britannique que certains comparent à The XX, était ce samedi 8 juillet, sur la scène du festival Fnac Live. Nous avons rencontré Joel et Mike, les deux cousins qui se cachent derrière ce nom.

Otzeki : "On a créé toutes nos chansons en une semaine"
© Sarah Bastin

Depuis quelques mois, le duo Otzeki n'en finit pas d'agiter la toile. Derrière ce nom, se cachent Joel et Mike, deux jeunes cousins britanniques. Leur credo : faire de la musique "electronic dance rock", comprenez de la musique électronique dansante, teintée d'influences rock. Révélés il y a quelques années dans les clubs londoniens, ils ont enflammé ce vendredi 7 juillet, la scène du festival Fnac Live, jusqu'à finir quasiment nus sur scène. Quelques minutes avant le concert, c'est en coulisses et encore habillés, que les deux cousins ont répondu à nos questions. Confidences.

Journal des Femmes : Que ressentez-vous à l'idée de vous produire lors de ce festival Fnac Live ?
Otzeki : C'est magique de se produire devant l'Hôtel de Ville de Paris. On en avait beaucoup entendu parler et nous sommes ravis d'en faire partie. Sur scène, tu sens une connexion avec le public. C'est un moment irréel que tu partages avec tellement de monde... Il n'y a rien de mieux.

Quand avez-vous commencé la musique ensemble ?
On a commencé à jouer ensemble vers l'âge de 10 ans. A l'époque, on faisait du blues à la guitare dans la cuisine. En grandissant, on a découvert les clubs et c'est là qu'on a commencé à faire de l'électro.

Comment est né Otzeki ?
On était tous les deux à Londres et un jour, Joel a eu un déclic. Il est venu chez moi avec un sampleur et, en l'espace d'une semaine, on avait écrit une dizaine de chansons et commencé à faire des concerts. Ça a duré deux ans. A l'époque, on était totalement indépendants. On s'est dit qu'il fallait faire quelque chose de sérieux.

D'où vient ce nom, Otzeki ?
On a joué plus d'un an sans nom. Je me rappelle qu'on était dans un pub au Finsbury Park et il y avait un vieux livre russe. Dessus, il y avait le nom "Ostrzenski", lié à la sombre période des révolutions pendant le gouvernement communiste. Il nous avait marqué mais impossible de nous souvenir du nom exact. Avec le temps, c'est tout simplement devenu Otzeki.

Vous définissez votre musique comme de l' "electronic dance rock". Qu'est-ce que c'est ?
C'est un mélange d'électronique, une musique qui peut être dansée, avec les éléments et instruments d'un groupe de rock.

Vous avez sorti un EP. Quid de l'album ?
On y travaille... On a une idée de ce qu'on veut mettre dedans mais, à chaque fois qu'on a assez de titres pour l'album, on hésite. Il faut encore définir ce qu'il doit refléter. 

Où puisez-vous votre inspiration ?
Un peu partout... En réalité, on est juste obsédés par ce qu'on fait. On veut créer quelque chose qui nous plaît totalement donc, à chaque répétition, on retravaille un morceau jusqu'à ce qu'il soit parfait.

Quel est votre premier souvenir musical ?
Mike : Jouer sur un piano déniché par mon père. Je dansais aussi parfois sur Michael Jackson en me disant que j'étais Bad.

Joel : Sûrement Barbie Girl

Falling Out, EP d'Otzeki