Choisir son partenaire

5 préceptes de base à respecter avant de jeter son dévolu sur Un Mâle

Évaluer ses besoins. Faites un examen : que vous manque-t-il ? Du confort ou du réconfort ? La sécurité ou l’aventure ? Du sexe hard ou des bisous câlins ? Un bon portefeuille ou un porte-manteau élégant ? Des croisières ou des randonnées ? Des trekkings dans le désert ou des visites chez Ikea ? Des 5 à 7 ou du 24 heures sur 24 ?

Éviter les échecs. Pas question de se prendre des râteaux : c’est mauvais pour la santé, ça brouille la mine et ça rend de mauvais poil. Si cet hidalgo qui vous séduit ne quitte pas des yeux cette pétasse blonde (OK, elle ne vous arrive pas à la cheville, mais c’est elle qu’il regarde) et ne répond pas à vos sourires (il n’a même pas remarqué votre existence) inutile de vous jeter à son cou. À moins que vous ne soyez maso…

Se servir de son expérience. Ne répétez pas les erreurs du passé. Souvenez-vous que vous vous entendez très mal avec les scorpions ascendant capricorne, que les footeux vous tapent vite sur le système et que les grands maigres sont de mauvais coups. Alors cet échalas introverti qui lit l’Équipe, laissez tomber…

Calculer les risques. Renseignez-vous avant de bouger un cil : on n’est jamais trop informée. Le charmant garçon est-il pacsé, marié, divorcé ? Quelles relations entretient-il avec son (ses) ex(s) ? Et pourquoi est-il toujours célibataire à quarante-six ans ? Descend-il chaque soir trois whiskies avant de passer à table ? A-t-il été opéré de l’appendicite et des amygdales ? Est-ce la timidité ou la clope qui le fait tousser ? A-t-il des enfants, et si oui, combien, comment ? Depuis quand est-il en fin de droits et si oui, pourquoi ? Même pour l’histoire d’un soir, mieux vaut cerner au plus près le profil de l’heureux élu…

Savoir ce que l’on ne veut pas. Cela permet d’écarter d’emblée tous les mâles qui présentent des défauts de fabrication ou des tares rédhibitoires. Soyez ferme sur les principes : éliminez sèchement le garçon aux pieds plats, celui qui n’a jamais vu un film de Truffaut, le type qui ramasse les quelques cheveux qui lui restent en un catogan mesquin, celui qui partage l’addition, y compris la boisson, l’homme qui drague tout ce qui passe sous l’œil tristement désabusé de sa compagne, sans parler de celui qui raffole des blagues misogynes qu’il raconte d’une voix de stentor. Une fois ce tri fait, le paysage est dégagé : ne reste que les mâles potentiellement désirables. L’indulgence n’est pas incompatible avec l’exigence…