Accueillie en reine à Angoulême

Premier jour au Festival du Film Francophone d'Angoulême et premier émoi. La découverte d'une ville, l'ambiance festive et l'amour du cinéma : tout est là.

Ce vendredi, j'ai la chance de quitter le gris Paris, direction la Charente et le FFA, l'évènement culturel de la saison. Ce rendez-vous "francophone et francophile" -créé sous l'influence de Marie-France Brière, Dominique Besnehard et Patrick Mardikian-, est dédié au 7e Art et fête sa 7e édition. Un chiffre porte-bonheur, doublement célébré.
Quel honneur, quelle joie, quel plaisir d'être conviée ! La preuve ? Notre ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a aussi accepté l'invitation et s'exprimera lors de la cérémonie d'ouverture.
Cette manifestation qui se veut "l'anti-Festival de Cannes" s'impose comme la vitrine des films de la rentrée et ouvre sa sélection au plus grand nombre. Ici, pas de snobisme ou de microcosme journalistique, le public est roi et peu assister à l'ensemble des projections : à celles de la compétition officielle, comme aux avant-premières ou encore aux séances qui mettent en lumière le cinéma africain et plus spécifiquement celui du Burkina Faso.
Me voilà enfin partie. Deux heures trente de TGV. Les paysages défilent. En arrivant en gare d'Angoulême, un sentiment de bien-être et de sérénité m'envahit. Il fait doux être ici. Bientôt, le calme laisse place à la ferveur, celles des fans de Sophie Marceau, Sylvie Vartan et Patrick Bruel, venus présenter "Tu Veux Ou Tu Veux Pas", le nouvel opus sexy, drôle et débridé de Tonie Marshall. Des stars inaccessibles ? Un service de sécurité qui vous glace sur place et vous rembarre ? Pensez-vous ! Nous ne sommes pas sur La Croisette ! Angoumoisins et Angoumoisines ont tout le loisir de côtoyer leurs idoles. Et les acteurs qu'ils admirent rendent à merveille l'accueil convivial qui leur est fait. Vedettes du grand écrans, talents émergents, jeunes premiers qui font fantasmer... Tous apparaissent à l'aise, affables et détendus, loin du stress et de l'agitation de la capitale.
Un café en terrasse. Sabine Azéma, présidente du jury passe et sourit. A l'hôtel, c'est Valérie Kaprisky que je croise, rayonnante et polie. Oui, il doux être ici, mais pas seulement. Le Festival, c'est aussi l'occasion de découvrir des films "coups de poing", de se glisser dans des salles où les spectateurs sont scotchés à leurs fauteuils, brutalisés, enchantés ou médusés par les oeuvres qui font la richesse du cinéma francophone. Ce soir, c'est mon cas car j'ai la chance de voir "Mommy" de Xavier Dolan. Vous avez dit "génial" ?

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Patrick Bruel et Sophie Marceau à Angoulême. © SIPA