Wonder Woman, amazing Amazone
Après avoir pulvérisé le box-office américain, Wonder Woman débarque dans les salles obscures françaises ce mercredi 7 juin. Un merveilleux blockbuster qui met (enfin) à l'honneur une super-héroïne, réalisé de surcroît par une femme. Nom de Zeus, comme c'est exaltant !
Enfin une princesse qui n'a pas besoin d'être sauvée. Munie de ses bracelets dorés, de son body de guerrière et de son épée sacrée, Wonder Woman arrive au cinéma et devrait même faire un tabac. Il a fallu attendre presque une décennie, depuis la sortie de Catwoman (en 2004), pour qu'une femme soit de nouveau mise à l'honneur dans un film de super-héros. D'autant plus qu'il est réalisé par Patty Jenkins, connue pour avoir dirigé Monster. On ne peut plus "girl power".
Résultat ? Sorti le 2 juin outre-Atlantique, le film a déjà engrangé 100 millions de dollars en un week-end et bat au passage le record du plus gros lancement de film réalisé par une femme. Les deux derniers nés de la franchise DC Comics, Suicide Squad et Batman VS Superman : L'Aube de la Justice, sont loin d'avoir connu le même succès... Quel est donc le secret de notre Amazone pour parvenir à séduire le public ?
Hormis un scénario plutôt bien ficelé (par le lasso d'Hestia ?), on a une héroïne inspirante, savamment imaginée. Son combat est certes féministe, mais avant tout universel. Forte, naïve et innocente, Diana Prince découvre le monde des humains au beau milieu de la Grande Guerre, quand tout est... déshumanisé. Film de super-héros oblige, on a des scènes de combat épiques, des effets spéciaux spectaculaires et même des séquences comiques. Sans omettre le jeu de la divine Gal Gadot, qui forte de expérience au sein de l'armée israëlienne, affiche une condition physique herculéenne. Un seul bémol peut-être (parce qu'il en faut toujours) : la fin, un brin clichée, mais qui a toutefois le mérite de faire passer un beau message de paix et d'amour.