Le Garçon et la Bête, nouveau chef-d'oeuvre de l'animation japonaise

Après le succès de son précédent film, "Les Enfants Loups, Ame & Yuki", Mamoru Hosoda est de retour avec un nouveau chef-d'oeuvre. "Le Garçon et la Bête", récit initiatique puissant et émouvant, au cinéma le 13 janvier, est un petit bijou.

Le Garçon et la Bête, nouveau chef-d'oeuvre de l'animation japonaise
© Gaumont Distribution

L'année ciné 2016 s'ouvre avec une pépite tout droit venue du Japon. Le Garçon et la Bête, nouveau film de Mamoru Hosoda, salué par la critique en 2012 avec Les Enfants Loups, Ame & Yuki, sort en salles le 13 janvier. Le maître de l'animation signe un autre chef-d'oeuvre, d'une grande richesse à la fois visuelle et narrative. L'histoire est celle d'un petit garçon solitaire, Kyuta, qui se trouve un jour perdu dans le monde des Bêtes, qui coexiste en parallèle de celui des hommes. Là, il rencontre Kumatetsu, une créature qui en fait son disciple. 
Oeuvre complexe et complète, Le Garçon et la Bête séduit par sa diversité, à la fois conte - illustré par une magnifique séquence d'introduction -, récit d'apprentissage et drame familial, ainsi que par ses références foisonnantes. Hosoda emprunte des éléments propres à la mythologie, à la fantasy et aux films de gladiateurs pour bâtir un univers visuellement sublime et d'une grande richesse, incarné par un superbe bestiaire. A la fois original et imaginatif, le film émeut par la force de son histoire et la profondeur des rapports entre les personnages. La relation entre Kyuta et Kumatetsu est particulièrement émouvante et entraîne le long-métrage dans une dimension presque homérique. Les plus jeunes seront peut-être un peu perdus, mais ce garçon et cette bête seront à coup sûr de fidèles compagnons de route au fil des années.                                                                                  

L'affiche du film