"Ce jardin est vivant et des plantes sont régulièrement changées ou éliminées."
Michel a 67 ans. Cet ingénieur de formation, aujourd'hui à la retraite, voue une véritable passion pour le jardinage. Avec sa femme Monique, ils adorent imaginer, créer et embellir les jardins dont ils sont les propriétaires. Rencontre.
Depuis combien de temps possédez-vous ce jardin ?
Michel : J'ai acquis cette maison et son jardin en 1992.
Quels sont les grands travaux que vous y avez effectués ? Avez-vous prévu de nouveaux aménagements ?
La première réalisation fut le remplacement de la terrasse en ardoise par du dallage en grès plus aisé d'entretien. Ensuite, avec ma femme, nous avons supprimé un magnolia en mauvais état, des sapins au fond du terrain et un cyprès proche de la maison qui apportait trop d'ombre. En 2008, la rénovation d'une partie de la pelouse s'est transformée en la création d'un jardin zen à la suite d'une proposition d'un paysagiste local.
Nous voulons un jardin vivant qui évolue au fil du temps et des saisons. Des plantes sont ainsi régulièrement changées ou éliminées.
Pas trop difficile de cultiver un jardin en Normandie ?
La mer, très proche, nous permet de bénéficier d'un climat relativement doux et notre exposition sud avec un jardin clos de mur nous protège des vents dominants.
Ces conditions permettent la culture d'essences comme le mimosa, le plumbago du cap ou encore les lantanas en pleine terre.
Comment vous est venue cette passion pour le jardinage ?
Ce goût du jardinage est déjà ancien. Ayant habité auparavant pendant 17 ans dans une cour plantée de 5 000 m² dans les environs de Fécamp, ma femme et moi avions déjà réussi à créer un beau jardin. Du coup, on a continué sur notre lancée.
Côté déco, quels sont vos goûts ?
Les objets de décoration ne sont pas trop notre tasse de thé. Nous avons ramené de nos divers voyages à l'étranger des ''ambiances" que nous essayons de recréer dans divers endroits de notre jardin.
Quelles plantes cultivez-vous ? Comment les choisissez-vous ? Certaines demandent-elles plus d'attention que d'autres ?
Nous aimons bien diversifier les plantes que nous cultivons pour permettre une floraison étalée dans le temps et obtenir des compositions harmonieuses et parfois inattendues. La zone nord est constituée de camélia, hortensia, rhododendron, hydrangéa, grenadier, Wéigélia tandis que les parterres est et ouest accueillent rosiers, clématites seringua, iris, céanothe, muguet, anémone, astilbes, pivoine, azalées, spirée, photinia, tulipe, pavot, narcisse, kiwi, altéa. La partie centrale autour du ruisseau est quant à elle composée de pivoines, tamaris, bananier, bambou, rosier rampant, lavande, graminée, cornouiller, agapanthe, nandina, ciste, phormium...
La mauvaise surprise, toute récente, a été l'apparition de nouvelles pousses du bambou nigra à plus de 3 mètres du pied d'origine, nous obligeant à enlever gravillon et bâche pour couper les rhizomes. Comme quoi, il faut toujours être vigilant au jardin !
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