La puce électronique : carte d'identité de votre animal Inconvénients de la puce électronique
La taille de l'aiguille
Les réticences viennent avant tout des maîtres. Certains craignent les grosses aiguilles des seringues qui servent à placer la puce : "J'ai un mini chihuahua que je vais faire tatouer ; je demande à toutes ces personnes favorables à la puce : avez-vu la seringue ? Et bien, je me mets à la place de nos chers compagnons de route...", déclare Christiane.
Il faut rappeler que cette opération est sans douleur et bien plus bénigne qu'un tatouage, qui nécessite d'endormir l'animal. La taille de l'aiguille constitue surtout un frein psychologique pour nous, êtres humains ! En outre, pour les petits animaux, le tatouage est souvent plus difficile à lire que sur les gros, d'où le double intérêt de la puce dans ces cas-là.
Emission d'ondes ?
Certains, comme Chloé, s'inquiètent également de l'exposition aux champs magnétiques, un problème qui a récemment été d'actualité avec le Grenelle des ondes, qui devait notamment statuer sur les dangers des antennes relais au-dessus de nos toits.
Il faut savoir que la puce électronique n'est pas active lorsqu'elle est dans le corps de l'animal. C'est un lecteur de cartes à puce, le transpondeur, qui l'anime à distance et permet ainsi sa lecture. C'est pourquoi elle ne représente aucun risque pour la santé de l'animal pucé. Seuls les vétérinaires, personnels des refuges, de la fourrière et de la police sont habilités à posséder ces lecteurs.
La lecture de la puce nécessite de faire appel à un professionel
L'identification rapide mais restreinte reste le gros point noir de la puce électronique. Si vous retrouvez un animal pucé, vous devrez faire appel à ces professionnels pour l'identifier, contrairement au tatouage qui permet une identification plus aisée. Certains, comme Léon, soulèvent le fait que certains vétérinaires ne sont pas équipés : "Peu de vétérinaires sont équipés pour lire les puces et il faut en outre inscrire l'animal au centre adéquat". Sachez cependant que la puce électronique est un moyen bien plus efficace pour lutter contre le trafic des animaux.
Une double identification
Face à cette alternative, certains propriétaires d'animaux ont su s'adapter. Pour plus de sécurité et d'efficacité en cas de fugue de l'animal, ils ont procédé à une double identification : puce et tatouage ou puce et médaille, par exemple, avec l'adresse et le numéro du propriétaire. C'est le cas de Maggy : "J'ai adopté ma chatte lorsqu'elle avait 1 an et demi et elle n'avait jamais vu le vétérinaire de sa vie. La puce était le moyen le plus pratique pour qu'elle soit identifiable sinon je devais la faire anesthésier pour un tatouage. Elle porte une médaille gravée portant nos noms, adresse, téléphones et numéro de puce au cas où elle viendrait à s'égarer".
Et puis... il est arrivé que la puce soit "perdue" : c'est le cas d'Aurore qui raconte : "J'ai pucé un chaton et lorsque je suis retourné chez le vétérinaire pour le 2e vaccin, la puce n'apparaissait plus sur le lecteur ! Il était évident que la puce était perdue. Comme je n'ai pas de lecteur de puce, heureusement que la visite chez le vétérinaire a pu nous aider !". Le vétérinaire nous rassure sur ce point : les premiers modèles de puces pouvaient effectivement se déplacer sous la peau, ce n'est plus le cas actuellement.
En définitive, avec l'accroissement des échanges, la fréquence des déplacements, la puce électronique devrait devenir obligatoire pour des questions de santé et d'identification.