"Nous avons fait l'amour partout" : Sonia a vécu une histoire torride avec son plagiste

Pour se remettre de sa rupture d'amoureuse, Sonia s'offre des vacances en solitaire sur l'île de Saint-Martin. Elle rencontre Ben, plagiste et vit ses "plus belles parties de jambes en l'air".

"Nous avons fait l'amour partout" : Sonia a vécu une histoire torride avec son plagiste
© 123rf-vsurkov

Après un an à bosser comme une dingue et éponger ma rupture amoureuse, je décide de m'envoler pour Saint-Martin. Ce voyage était l'opportunité pour me retrouver. J'étais heureuse mais ça n'a pas duré. Arrivée à l'hôtel, je descends pour le cocktail de bienvenue. Je me retrouve alors au milieu d'une foule de gens, en famille ou entre potes. Soudainement, je me suis sentie atrocement seule. Qu'est-ce que je foutais là ? J'ai pensé à mon unique compagnon, mon ordinateur (on ne se refait pas). Pour contrer mes pensées négatives, j'ai dévisagé mon ticket de conso puis je me suis dirigée vers le serveur le plus craquant de tous. C'était Ben. Bronzé, barbe naissance, grands yeux bleus et cils infinis. Nous avons échangé à peine trois mots. J'ai siroté mon verre en solitaire avant d'aller me coucher. Au réveil, je me suis rendue sur la plage. J'ai croisé Ben, qui contrairement à la veille, a pris le temps de se présenter et de m'accueillir. En plus d'être serveur, il était aussi plagiste. Ben m'a demandé si j'étais venue ici pour travailler. J'ai répondu "un peu mais pas trop". 

Quand il m'a demandé mon numéro de téléphone, je lui ai donné sans hésiter.

Nous avons discuté de l'île, du mode de vie. Je sentais bien qu'il me draguait, mais ce n'était pas lourd. Il était doux, respectueux. Quand il m'a demandé mon numéro de téléphone, je lui ai donné sans hésiter. Je fondais déjà pour lui. Nous avons profité d'un premier dîner, deux jours plus tard. Je me suis aperçu à quel point Ben était mon opposé. Il avait quitté sa vie à Lyon, son appart, son taf et ses potes pour faire des saisons à Saint-Martin. Il aimait le danger, la moto, les sensations fortes. Il vivait l'instant présent. Et ça m'a attirée. J'aimais bien l'idée de fréquenter un mec qui n'avait rien à voir avec moi le temps d'une parenthèse. Le lendemain, nous avons passé la fin de soirée ensemble, en boîte (de plage). Il m'a embrassée. Un baiser très tendre. Nous sommes rentrés ensemble dans ma chambre. Allongés sur le lit, Ben me collait. Il voulait faire l'amour, mais moi, je n'en avais pas envie. Pas tout de suite. Je voulais savourer, laisser le temps au temps. Le lendemain matin, Ben m'a amenée dans une petite crique que seuls les habitants connaissent. Nous y avons passé la journée. Petit à petit, je me suis abandonnée à lui, son odeur. Nous sommes rentrés à l'hôtel et avons fait l'amour. 

La première fois était plutôt ordinaire.

Cette première fois était plutôt ordinaire. Est arrivée la journée de la bascule. Nous sommes partis faire du catamaran avec des touristes. Je le regardais plonger, nager, remonter à bord. J'avais l'impression de le fréquenter depuis dix ans. En rentrant, nous nous sommes installés au bar de l'hôtel. Ben m'a sauvagement embrassée et il s'est passé quelque chose de dingue : nous étions des aimants. Le moindre baiser me déclenchait un truc dans le ventre. Il fallait que l'on fasse l'amour. Ben a commencé à me tripoter sous la table. Quand un mec glisse sa main dans votre culotte dans un lieu public tout en vous regardant dans les yeux, vous perdez tous vos repères. J'ai fini par aller aux toilettes retirer mon maillot de bain. J'ai adoré sa tête quand il m'a vu surgir avec une culotte corail dans la main.

Nous avons continué les préliminaires sous la table.

Nous avons continué les préliminaires sous la table, un truc à vous rendre barje. Nous avons migré sur la plage. Ben m'a soufflé à l'oreille qu'il avait les clés du roof top qui était fermé. Je l'ai suivi. J'ai connu la meilleure partie de jambes en l'air de ma vie. Comme quoi, la première fois ne signifie pas grand-chose et ne peut laisser présager la suite. C'était à la fois bestial et romantique. Nous avons expérimenté je ne sais combien de positions. Tous nos rapports sexuels étaient irréels. Je me souviens d'une excursion durant laquelle nous avons fait l'amour dans la mer tandis qu'un groupe de touriste nous épiait. Idem quand nous sommes allés "à la découverte des poissons" : nous avons avancé dans l'eau jusqu'au banc de sable éloigné de la plage. Nous avons fait l'amour dessus. Mon séjour touchait à sa fin. Au moment de se dire au revoir, j'ai vu des larmes sous ses lunettes de soleil. Je l'ai pris dans mes bras et j'ai filé rassembler mes dernières affaires… C'est là que je me suis demandé ce qui m'attendait à Paris. Rien. Je pouvais bosser d'ici. 

J'ai dépensé 1000 euros pour rester 6 jours de plus.

Mon billet n'était pas échangeable. Coup de folie : j'ai dépensé près de mille euros pour rester six jours de plus. Quinze minutes plus tard, j'ai retrouvé Ben. Il n'en revenait pas. J'ai adoré prendre cette décision.  Il m'avait appris à vivre sur un coup de tête, à me laisser aller. J'ai été vivre chez lui, je n'avais plus de chambre d'hôtel. A peine ai-je mis les pieds dans son appartement que j'ai repéré le billard. Je savais que l'on ferait l'amour dessus. Il m'a fait visiter l'île et nous avons fait l'amour partout, sur les plages, dans la nature, les coins paumés. Un rêve éveillé jusqu'à ce que l'heure du "vrai" départ sonne. Cette fois, c'est moi qui ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je tenais déjà à lui. Il était comme une drogue, une drogue dont je tombais amoureuse. Je suis rentrée à Paris dépitée. On s'appelait tous les jours et faisait l'amour par téléphone. Mais les jours ont passé et, de nouveau dans mon quotidien, je ne ressentais plus le besoin de le voir, de le toucher. Ça s'estompait. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu. Deux semaines folles, intenses.