Dites-moi pour qui vous votez, je vous dirais ce que vous aimez au lit
A la veille du premier tour de l'élection présidentielle, l'IFOP publie une étude sur l'influence des opinions politiques sur la vie sexuelle. Résultat : les deux seraient plus liés qu'on ne le pense.
Sexe et politique sont intimement liés. A en croire une enquête réalisée par l'IFOP et le réseau social libertin Wyylde auprès de 4000 personnes, des urnes aux draps, il n'y a qu'un pas. Si près de 9 personnes sur 10 connaissent l'orientation politique de leur conjoint et que trois-quarts des personnes interrogées révèlent être du même bord politique, à peine 16% ne partagent pas les opinions de leur moitié. Même si l'homogamie politique reste difficile à identifier, l'IFOP confirme que nos choix de vote influencent notre épanouissement au sein du couple. Les désaccords peuvent "entretenir une situation de malaise, des disputes voire des conflits durables".
Radicalité politique rime-t-elle avec radicalité sexuelle ?
L'IFOP et le réseau social Wyylde se sont aussi questionnés sur les pratiques sexuelles des votants. Verdict : les électeurs de partis extrêmes seraient plus enclins à tester des expériences dites "rares" ou "transgressives". Ceux d'extrême gauche, plus libertins, se laisseraient facilement tenter par l'échangisme (23%), le coup d'un soir ou encore le plan à trois (37%). Ils apparaissent comme décomplexés, tout comme les électeurs d'extrême droite qui, en revanche, sembleraient favoriser des pratiques plus "hard" issues de la culture porn. "Par exemple, les électrices du Front national, généralement moins imprégnées de culture féministe, sont plus nombreuses (23%) que la moyenne de la gent féminine (19%) à avoir déjà reçu une biffle au cours de leur vie", précise l'IFOP. D'après les mêmes chiffres, seulement 29% des Français ont déjà eu une expérience BDSM contre 45% des électeurs d'extrême gauche.
Pour consulter l'enquête, c'est juste ici.
Voir aussi :
