L'infidélité féminine en hausse : un tiers des Françaises aurait déjà fauté

Plus de 30% des femmes auraient déjà trompé au moins une fois leur compagnon. C'est le résultat d'une étude menée par l'IFOP, démontrant que l'infidélité au féminin n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui.

L'infidélité féminine en hausse : un tiers des Françaises aurait déjà fauté
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Les femmes sont de plus en plus nombreuses à tromper leur partenaire, selon l'étude Les Françaises et l'infidélité féminine à l'heure des sites de rencontre* menée par l'IFOP pour le site de rencontres extraconjugales Daylov. Si elles n'étaient que 10% à affirmer avoir déjà couché avec quelqu'un d'autre pendant une relation en 1970, elle sont 33% en 2016, soit trois fois plus. Une augmentation supérieure à celle de la gent masculine, puisque les hommes sont passés d'une proportion de 30% d'infidèles en 1970 à 49% aujourd'hui. Presque un homme sur deux aurait déjà été infidèle au cours de sa vie. 

Ces proportions sont encore plus élevées lorsque l'on revoit "à la baisse" notre conception de l'infidélité. Quarante-cinq femmes sur cent disent avoir déjà joué un jeu de séduction avec quelqu'un d'autre que leur conjoint, 46% affirment avoir déjà embrassé au moins une fois une personne différente de leur compagnon et 51% avouent avoir déjà rêvé de faire l'amour avec un autre individu. 

En revanche, quand il s'agit de leur conjoint actuel, seules 16% des femmes disent avoir été ou être infidèles. Peut-être parce qu'il est plus difficile de l'assumer ?

Qui trompe et pourquoi ? 

Au regard des données fournies par l'IFOP, il est possible de dessiner une certaine typologie des femmes infidèles — ayant déjà fait l'amour avec un autre homme — : elles seraient plutôt urbaines (la région parisienne étant particulièrement représentée), d'âge mûr, appartenant à une catégorie socio-professionnelle intellectuelle supérieure. On remarquera d'ailleurs qu'il existe un taux particulièrement élevé de cas d'adultères chez les chefs d'entreprises (41%). 

Mais quelles sont les raisons de ces passages à l'acte ? Prioritairement, le non-fonctionnement de la vie de couple. Celles qui ont trompé leur conjoint se disent pour 43% d'entre elles non satisfaites de leur vie sentimentale ainsi que non épanouies sexuellement.

Le facteur poussant le plus les femmes à être infidèles est l'attirance physique ou sexuelle pour quelqu'un d'autre. Loin devant une quelconque volonté de revanche face à l'infidélité de son partenaire, ou encore le besoin de se prouver à soi-même que l'on peut encore plaire. 

Nouvelles technologies, eldorados de la tromperie  

La dernier fait marquant à relever dans cette étude est la prise en compte d'un nouvel acteur dans les possibilités d'adultère : les sites de rencontres. Ces derniers représentent un moyen de passer à l'acte pour 37% des femmes se disant prêtes à être infidèles. Une pratique d'autant plus d'actualité que le site de rencontres extraconjugales Gleeden a dévoilé que le mois de janvier était celui où il comptabilisait le plus de visites et d'inscriptions :  "Le lundi 11 janvier 2016, la plateforme a enregistré une augmentation des inscriptions de plus de 320 %", a fait savoir un porte-parole du site au DailyMail. Attention donc, car début d'année serait bien davantage synonyme de danger que de fidélité ! 

* Etude réalisée par l'IFOP pour DAYLOV auprès d'un échantillon représentatif de 3406 Françaises âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas et via un questionnaire auto-administré en ligne du 25 octobre au 3 novembre 2016.