Quand mes règles ont débarqué et tourné au fou-rire

Situations gênantes qui ont viré au fou-rire, autodérision et tabous au placard : trois lectrices dédramatisent les petits accidents que l’on connaît toutes un jour ou l’autre.

Quand mes règles ont débarqué et tourné au fou-rire
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Maïté, 40 ans, Bordeaux : le ménage au spa
"C’était il y a deux ou trois ans. J’avais rendez-vous dans un spa haut de gamme. Au programme : bain au lait puis massage aux pierres chaudes. Endroit superbe : déco zen, ambiance tamisée, bougies et baignoire immense. La masseuse prépare tout, m’explique les bienfaits du bain au lait, puis me laisse. Je me glisse dans le bain lacté et m’y prélasse un moment. Et là, surprise : mes règles arrivent. Vite, je sors du bain, je le vide et me voilà en train de rincer la baignoire tant bien que mal (il n’y avait pas de douchette, juste un robinet). Lorsque la masseuse est revenue, j’étais rouge comme une tomate ! J’ai fini par lui dire que j’avais eu un petit problème et comme elle était très sympathique, on en a ri toutes les deux."

Claudia, 34 ans, Paris : la première nuit
"Le pire qu’il puisse arriver quand on va passer aux choses sérieuses avec l’homme de ses rêves… Les Anglais ont débarqué au moment fatidique. Après le dîner, nous prenons "un dernier verre" chez moi (heureusement, d’ailleurs). Au moment de passer à l’action, petit pressentiment (merci la nature) : je prétexte un oubli et je file dans la salle de bain. Pressentiment avéré : mes règles sont là. Une fois lavée, changée et protégée, j’ai pris mon courage à deux mains pour retourner voir celui qui est devenu mon homme. Il a ri et m’a lancé un "ce n’est pas grave, moi non plus je n’avais pas envie !" et nous avons explosé de rire. Ce n’était que partie remise".

Amélie, 29 ans, Toulouse : la couche de sa fille
"Nous étions tous en vacances dans la maison familiale. Levée tard, j’étais fatiguée mais bien contente de me reposer, ma fille n’ayant que quatre mois à l’époque, les nuits étaient hachées. Après mon café, j’ai cru sentir les chutes du Niagara dans mon pyjama. Ce n’était pas qu’une sensation. Sauf que je n’avais pas prévu ça et que je n’avais aucune protection féminine. Seule solution en attendant que mon mari aille à la superette : mettre une couche de ma fille ! Ce que j’ai fait, avant de prendre un superbe fou-rire !"