Jouir... mais pas si vite (mollo sur les préjugés) !

Une équipe internationale de chercheurs a récemment redéfini le seuil en dessous duquel on parle d'éjaculation précoce et il pourrait en surprendre plus d'un...

Jouir... mais pas si vite (mollo sur les préjugés) !

Bonne nouvelle pour nos hommes. Des chercheurs viennent de fixer la limite en dessous de laquelle on peut parler d'éjaculation précoce et elle pourrait bien rassurer beaucoup d'hommes qui pensent, à tort, souffrir de ce trouble. Ainsi, la durée minimale à partir de laquelle on peut parler d'éjaculation précoce serait de 3 minutes.
Pourquoi tant d'hommes croient-ils ainsi souffrir de ce problème alors que ce n'est pas le cas ? Selon Chris Mc Mahon, un des auteurs de l'étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine, c'est le surplus de définition qui a créé une confusion entre les médecins et induit en erreur nos Jules.
Pour définir correctement ce trouble, trois critères doivent être remplis : l'homme doit mettre moins de trois minutes à éjaculer, n'arrive pas à se contrôler ou à retarder l'éjaculation durant le rapport sexuel et ses problèmes de performances sexuelles doivent également avoir une influence négative et générer une frustration qui le pousse à éviter tout rapport sexuel. Et si les problèmes d'éjaculation sont irréguliers (cela arrive même aux meilleurs), cela ne veut pas dire pour autant qu'il est question d'éjaculation précoce, mais d'"éjaculation précoce subjective". Subtile différence à l'écrit, mais pas en pratique...
Alors que de nombreuses études parlaient de 20 à 5% d'hommes souffrant de ce trouble, il ne serait plus que 3 % si l'on en croit cette définition.
La sexothérapie, la relaxation et l'hypnose peuvent aider à allonger la durée du rapport.