Suis-je en burn out amoureux ? Les 5 symptômes

Le burn out, c'est l'épuisement professionnel. Le burn out amoureux, c'est l'épuisement amoureux (merci la logique). Que l'on soit célibataire ou en couple, il se peut que l'amour ne soit plus une partie de plaisir. Trop d'attente, de recherches, d'espoir, de concessions, de chagrins... On est lasse. Mais comment distinguer un simple ras-le-bol d'un burn out amoureux ? Réponses.

Suis-je en burn out amoureux ? Les 5 symptômes
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En ce moment, l'amour vous rend dingue. Mais pas dans le bon sens du terme. Peut-être que votre histoire bat de l'aile (ça arrive), peut-être que votre célibat vous ronge (ça arrive aussi). Vous sentez bien que quelque chose cloche et que vos déboires amoureux prennent de plus en plus de place. Vous êtes lasse de régler les soucis de votre couple, de chercher des solutions pour vous épanouir, de swiper sur les applis et d’enchaîner les rencards décevants… Un burn out amoureux, madame ? Tour d'horizons des symptômes et pistes pour relativiser.

Un manque de confiance en vous

Premier symptôme : votre confiance en vous flirte avec le sol. Puisque l'amour devient problématique, vous remettez TOUT en question, et pas seulement votre relation (ou votre célibat). Chaque domaine de vie en prend pour son grade : vous êtes persuadée d'être nulle au travail, d'avoir des fesses énormes, des amis toxiques, un appartement mal agencé, des habitudes ridicules (vous dites LOL, et alors ?)... L'amour que vous vous portiez se cherche, puisque vous êtes certaine d'être l'entière responsable de vos échecs amoureux.

Vous avez 5 heures : et si, en amour, nous étions toujours deux ? Amoureux ou coupables… 

Coucou le cynisme

Vous devenez mauvaise. Un peu comme votre tata Josette, la dame la plus aigrie de la Terre (mais gentille avec ses chats). En somme, l'amour vous sort par les trous de nez. Une amie vous raconte son dernier rencard ? Vous la mettez en garde : les relations amoureuses, de nos jours, ça n'existe plus. Un homme vous complimente ? Il ment. D'ailleurs, tous les hommes craignent, tous les hommes pratiquent le ghosting, tous les hommes sont infidèles. Voilà, vous devenez cynique.

Vous avez 5 heures : finir comme tata Josette, est-ce un plan d'avenir viable et épanouissant ?

Que d'indécision

Plus rien ne coule de source. Envoyer un texto devient très compliqué : je le fais, ou non ? Et je dis quoi ? Que vous viviez une relation solide ou bancale, vous hésitez sans arrêt. Vous avez peur de faire les mauvais choix, comme si vous jouiez votre vie à chaque instant. Vous n'êtes plus connectée à vos désirs profonds et réfléchissez (des heures) dans le seul but de sauver votre peau et votre vie amoureuse. A vos yeux, chaque action est déterminante, si bien que vous ne parvenez plus à vous aventurer dans quelconque direction. Vous ne bougez plus (mais vous tremblez).

Vous avez 5 heures : et si on cessait de réfléchir à "ce qu'il faut faire" et pensions plutôt à "ce que l'on a envie de faire" ?

Flagrant délit d'impatience

Avant (c'était bien, avant), vous ne ressentiez aucune urgence. Quelque chose n'allait pas dans votre histoire ? Vous preniez le temps d'analyser la situation (avec ou sans copines), d'en tirer des conclusions et de discuter avec votre mec ou prétendant. Désormais, vous vous énervez pour un rien et foncez dans le tas ni une ni deux. Votre vie amoureuse s'est transformée en une montagne de colère, un orage, une assiette qui vole.

Vous avez 5 heures : que voulez-vous qui ne mérite pas d'attendre ?

La vie en noir

Vous êtes devenue négative. Vous ne rencontrez plus jamais personne (vous pourriez en mettre votre main à couper) (mais pas si vite). Ou encore, vous vous dites : il va finir par me quitter, je ne parviendrai jamais à le quitter, je ne ferai plus jamais l'amour… Votre décor amoureux vire au noir et vous n'avez plus d'espoir (RIP Johnny). Vous avez perdu ce petit truc qui vous donnait envie de vous lever le matin. La simple idée d'imaginer que de nouveaux papillons vous guettaient quelque part vous filait la patate. Mais là… bah non.

Vous avez 5 heures : les papillons ne seraient-ils pas éternels ?