Petit précis de séduction à l'ère du ghosting
Vous pensiez avoir trouvé le prince charmant sur cette appli' de rencontre. Mais ça, c'était avant qu'il fasse du ghosting (ou du breadcrumbring, voire du love bombing, vous ne savez plus). Pour vous aider à y voir plus clair, on fait le point sur toutes ces techniques de drague (ou de rupture) perverses qui finissent en "-ing".

Qu'on se le dise : les rapports de séduction ont changé depuis l'apparition des applications de rencontre. Si bien qu'on se demande si le respect n'est pas mort (spoiler alert : il l'est). En témoignent les boulets 2.0 qui ont émergé, ainsi que leurs techniques de manipulation drague, voire de rupture, qui nous font perdre confiance en nous. Et pour que ça n'arrive plus jamais, mieux vaut en avoir conscience. On a donc répertorié toutes ces petites sournoiseries. Florilège.
Le ghosting
Cela consiste à rompre sans donner de nouvelles après nous avoir couvert d'amour. Tel un fantôme, il partenaire disparaît du jour au lendemain et nous laisse seule, sans aucune explication. Peut aussi se définir en un seul mot : lâche.
Le zombieing
Une fois qu'il nous a "ghostée", notre ex refait surface comme si de rien n'était, tel un mort vivant. Toujours plus charmeur, il tente de reprendre de nos nouvelles après nous avoir évité pendant de longs mois. De manière à nous garder sous le coude ? Sauf que nous, on a pris du recul et on a avancé. Next !
Le love bombing
Sur le papier, le "bombardement d'amour" fait rêver. Voilà qu'il nous spamme de déclarations enflammées, de promesses d'engagement et de cadeaux en tout genre. Une fois qu'on est éprise (voire complètement amoureuse), l'homme change de comportement et finit par nous ghoster. Toutes ces paroles en l'air étaient-elles vraiment nécessaires ?
Le cuffing
Dans la langue de Shakespeare, "cuff" signifie menotte (non, il ne s'agit pas d'une technique de drague BDSM). Le cuffing, lui, consiste à se trouver une personne pour passer l'hiver. Au programme ? Tisanes, Netflix & Chill et détente sous la couette. En somme, on est son doudou, jusqu'à ce que la belle saison arrive et qu'il nous largue. Sympa.
Le cushioning
En anglais, "cushion" veut dire "oreiller". Cette technique permet donc d'apporter du réconfort en cas de choc émotionnel. On vous explique : le séducteur, par peur d'être abandonné par sa compagne du moment, prépare déjà le terrain avec une (ou plusieurs) autre(s) femme(s). Une fois la rupture officialisée, il fera appel à son "plan B". Et nous, on s'en veut d'avoir servi de bouche-trou.
Le breadcrumbing
Ou "éparpiller des miettes de pain". Il s'agit d'apporter beaucoup d'attention à sa cible en lui faisant espérer une relation amoureuse sans jamais en parler directement, ni réellement le vouloir. Le "breadcrumber" nous garde donc sous le coude en cas de besoin affectif, puisqu'il sait qu'on est déjà accro. La meilleure défense ? Le friendzoner.
Le benching
Ou le "banc des remplaçants" Le séducteur aime savoir qu'il aura toujours une conquête prête à flatter son ego alors il fait mine d'être intéressé, puis une fois fois lassé, il coupe court à la discussion. Bien sûr, il ne peut s'empêcher de rester loin bien longtemps et finit par nous envoyer un petit "Salut, tu vas bien ?", dès qu'il s'ennuie. Et parce qu'on s'ennuie aussi, on lui répond...
Voir aussi :
Le love bombing, cette technique de drague perverse
En 2017, l'amour est à portée de clic (voire de swipe), sur des sites ou applications de rencontre. De quoi simplifier les plans des pervers narcissiques, prêts à tout pour trouver leur nouvelle proie. Dernière technique en date ? Le "love bombing". En êtes-vous victime ?
Pourquoi il ne couche même pas avec moi ?
Alors qu'on vient de le rencontrer et qu'on n'a pas demandé la Lune (sauf si la Lune est un rapport sexuel), l'homme nous fuit. Comment expliquer qu'il nous arrive de ramer pour un simple coup d'un soir ? Enquête avec Evelyne Dillenseger, psychanalyste et sexologue.