Neoness, le low cost en pleine forme

Neoness, le réseau de salles de sport à prix bas ne cesse de se développer depuis l'ouverture de la première adresse en 2010. Marie-Anne Teissier co-fondatrice de ce concept nous raconte les prémisses de cette aventure mais aussi les projets à venir.

Neoness, le low cost en pleine forme
© Franck Vibert

Marie-Anne, comment l'idée de créer une salle de sport low cost vous est-elle venue ? 
Celine Wisselink (co-fondatrice Neoness) et moi travaillions ensemble à l'UCPA. Une fois, des amis m'ont parlé du concept des salles de sport low cost qui faisait fureur aux Pays-Bas. Comme cette offre n'existait pas en France, nous avons décidé, avec Céline, de nous rendre sur place pour nous faire une idée. On savait qu'il y avait un fort potentiel en France. Une fois notre décision prise, nous avons quitté l'UCPA en 2007.

Racontez-nous la création de la première salle Neoness.
Notre démission donnée, nous nous sommes lancées dans une étude de marché pour choisir le lieu de notre première salle. On a fini par trouver un entrepôt en très bon état à Fontenay-sous-Bois (94) et Neoness a officiellement vu le jour en mars 2008. On proposait un abonnement à 15 euros par mois seulement en précisant que ce tarif resterait inchangé. L'intérêt pour ce nouveau modèle économique a été immédiat et nous avons eu beaucoup de retombées presse.

"Le sport ne sert pas qu'à se sculpter un corps de rêve. C'est aussi essentiel pour la santé."

Et ensuite, tout s'est enchaîné...  
Oui ! On a eu beaucoup de chance. Face au succès immense de Neoness, nous avons pu ouvrir une seconde adresse à la Motte-Piquet Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris au cœur d'un ancien atelier. Puis, en 2012, nous avons eu deux inaugurations. Une à Nation (12e arrondissement) de 1 800 m² et une à Quai d'Ivry de 2 000 m². Des grandes surfaces donc. Mais nous essayons de rendre nos clubs à taille humaine. Les espaces sont gérés aux mieux pour que les abonnés ne soient pas les uns sur les autres. Les machines sont d'excellentes qualité et les professeurs sont les mêmes que l'on trouve dans les salles plus connues. Et pour les derniers-nés, nous sommes fières d'avoir ouvert les portes d'un club à Austerlitz et d'un autre aux Batignolles début 2013.

D'autres clubs vont-ils voir le jour ailleurs que dans la région parisienne ?
Tout à fait ! Nous voulons élargir notre réseau à toute la France. Nous avons d'ores et déjà des pistes pour Nantes et Toulouse. La recherche du lieu est toujours l'étape la plus longue.

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Marie-Anne Teissier, co-fondatrice de Neoness.  © Franck Vibert

Quel état d'esprit règne dans les clubs Neoness ?  
On veut que les gens comprennent que le sport ne sert pas qu'à se sculpter un corps de rêve. C'est aussi essentiel pour la santé. Tout le monde devrait pratiquer une activité sportive au moins une fois par semaine. Cette philosophie se ressent lorsque l'on rentre dans l'un des clubs. Les abonnés ont en majorité entre 25 et 35 ans et proviennent de toutes les classes sociales. Cela rappelle un peu l'état d'esprit UCPA. Pour nous le fitness, c'est la convivialité, l'innovation, la qualité et la transparence. Et surtout l'accessibilité. C'est pourquoi nous proposons des abonnements qui ne vont pas au-delà de 32 euros par mois. A savoir que ce tarif maximal comprend tous les services (appareils + cours collectifs). Nous avons des abonnements adaptés pour ceux qui ne souhaitent utiliser que les machines ou ceux qui viennent que pendant les heures creuses.

Aujourd'hui, combien de personnes travaillent pour Neoness ?
Nous sommes une cinquantaine dont environ huit par club et douze au siège. Un chiffre qui ne va cesser de croître au fur et à mesure des ouvertures !

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