48% des Français s'estiment en surpoids, 42% tentent de perdre des kilos

La dernière étude réalisée par Nielsen, leader mondial de l’information et des insights sur les consommateurs, révèlent ce résultat déconcertant: 48% des Français estiment avoir des kilos en trop. L’étude parle aussi des solutions pour perdre du poids, selon les Français et de leurs nouvelles habitudes alimentaires.

48% des Français s'estiment en surpoids, 42% tentent de perdre des kilos
© FOTOLIA

Si près de la moitié de la population française pense être en surpoids et que 42% s’attellent à perdre des kilos, c’est aussi la tendance générale en Europe, d’après les chiffres donnés par Nielsen. Trois points essentiels sont à retenir de cette étude. Le premier est que les régimes sont très pratiqués par les Français, plus encore qu’une activité physique. Ensuite, les consommateurs se disent prêts à dépenser plus pour pouvoir consommer des produits naturels, sans OMG ou encore issus de l’agriculture biologique. Enfin, ils comptent bannir de leurs habitudes alimentaires tout ce qui est snacks salés, chips et glaces.
La progression de l’obésité est une tendance mondiale. A l’échelle de la planète, 49% des personnes interrogées estiment être en surpoids. Cela ne requière pas d’un faux ressenti, puisqu’en effet, on constate une progression de l’obésité dans l’ensemble des régions du monde. Ce que l’étude "2013 Global Burden of Disease Study" dit : 62% de la population obèse vit dans les pays développés et 30% de la population est en surpoids ou obèse. Tout n’est pas négatif puisque l’étude Nielsen explique que les consommateurs essayent de prendre en main leur santé.
Les régimes, la solution selon les Français. Dans le monde, différentes méthodes sont utilisées pour perdre du poids. Deux méthodes inspirent confiance en règle générale: les régimes et l’exercice physique. Dans les 42% de Français, 84% croient au changement de régime alimentaire et l’adoptent et 73% sont pour l’exercice physique. Les pilules, boissons de régime, et même médicaments prescrits par un médecin ne séduisent pas les Français. Leur but premier est de perdre en graisse, plus qu’en sucre. Les habitants de l’hexagone ne sont pas attirés par les régimes de type low-carb ou high-fat (réduire la consommation de sucres rapides et lents) qui séduisent les Asiatiques, par exemple.
Les allégations santé "sans OMG" ou "100% Naturel" ont la cote dans les rayons alimentaires. "Sans OMG" et "100% naturel" sont en tête à côtés d’autres allégations comme : "Sans arômes artificiels", "Allégé ou sans matières grasses", "Sans gluten", par exemple. Loïc Danel, responsable Insights chez Nielsen France, explique les résultats de l’étude : "Nous avons demandé aux répondants d'évaluer l'importance des allégations santé lors de leurs achats. Sans surprise, dès lors que l’on évoque l’alimentaire, les attributs qui recueillent le maximum de suffrages sont ceux qui évoquent la naturalité, la fraîcheur et un minimum de transformation industrielle. Ainsi ‘Sans OGM’ et ‘100% Naturel’ sont les mentions plus importantes aux yeux des consommateurs. En effet, l’absence d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est un facteur jugé comme très important dans leur décision d'achat, pour 49% des Français et 47% des Européens".
Dépenser plus, pour manger mieux. Cela pourrait être la nouvelle devise des Français. Ils sont prêts à payer plus à partir du moment où ces allégations sont présentes. Ils sont surtout d’accord pour payer plus pour des produits naturels et sans OMG, viennent ensuite les produits biologiques.

"Bon pour la santé": le second cheval de bataille des consommateurs. C’est ce qu’ils veulent entendre et cela aura un impact assuré sur leurs achats. Plus précisément, quand on interroge les Français sur leurs achats alimentaires au cours des six prochains mois, ce sont les fruits et légumes qui arrivent en tête. 21% des Français prévoient d’acheter plus de légumes et 19% plus de fruits. Par ailleurs, certains produits sont menacés de ne plus être consommés par les Français, comme les snacks salés et chips (cité par 36% des Français), suivis par les glaces (34%), le chocolat (33%), les biscuits et les bonbons (29%) et enfin les plats cuisinés (25%).